La crise économique liée au covid-19 que traverse le monde entier est sans suite et met tous les acteurs du système bancaire dans une incertitude totale. À cet effet, les concernés du secteur ont annoncé des mesures communes quittent à soutenir l’économie et à ralentir la propagation de la pandémie. Quelles sont alors ces dispositions prises pour limiter les effets de ce virus ?
Suspension du versement des dividendes par les banques
Afin de mobiliser assez de ressources pour pouvoir faire face à la crise économique liée au coronavirus, la BCE a décidé de suspendre le versement des dividendes. Cette interdiction sera valable jusqu’au 1er octobre 2020 au moins.
Ainsi, ce montant qu’une banque devait payer servira désormais à répondre à d’autres urgences. Dorénavant, ce capital sera utilisé pour soutenir l’économie mondiale.
Selon l’Italien Andréa Enria, président du superviseur bancaire, les banques doivent être considérées comme une perspective pouvant aider l’humanité à sortir de cette crise. En effet, elles ne sont pas à la base du problème actuel, contrairement à la crise financière de 2008.
D’après les estimations, cette nouvelle décision pourrait libérer pas moins de 30 milliards d’euros de capitaux. Ainsi, au lieu d’être conservée, cette somme peut servir de moyens de soutien pour venir en aide aux acteurs de l’économie que sont :
- Les firmes emprunteuses ;
- Les petites et moyennes entreprises ;
- Les ménages.
Soulagées par cette décision, ABN-Amro et ING, deux banques néerlandaises, ont d’ores et déjà confirmé leur accord pour cette nouvelle mesure prise. Ce qui a d’ailleurs mis les autres institutions financières de la zone euro sous pression.
Allègement des exigences en capitaux propres
Afin d’accompagner les différentes entreprises pendant cette période de crise économique, le superviseur européen a également annoncé une mesure commune pour les banques. En effet, il leur a autorisé à être moins exigent à propos des règles de prudence sur les crédits.
À cet effet, les établissements bancaires devront faire un usage plus souple sur ces recommandations. S’il exige un tel allègement, c’est surtout pour éviter que les emprunteurs ne soient pas considérés comme défaillants automatiquement.
Personne n’échappe aux effets néfastes de la crise, vu qu’elle est présente dans tous les secteurs d’activité. S’il y a alors une chose que l’on peut comprendre, c’est que tous les emprunteurs seront temporairement fragilisés. Conséquences, ils ne pourront pas faire face à leur crédit avec efficacité. D’où la nécessité de cette mesure commune.
Autres mesures communes prises pour inhiber la crise économique
Dans différents gouvernements, on assiste aussi à une mesure prise toujours en faveur des emprunteurs. Étant conscients des dommages causés par le coronavirus, ces derniers ont décidé d’accorder un moratoire à leurs emprunteurs. Cela dit, les différents débiteurs auront désormais plus de temps pour s’acquitter de leurs dettes sans se ruiner.
Par ailleurs, le haut conseil de stabilité financière a aussi décidé d’apporter sa pierre à l’édifice. Ce faisant, il a procédé au relâchement intégral du coussin de fonds propres bancaires contra-cyclique sous la houlette de Bercy. Il s’agit d’une réserve supplémentaire de capital que les banques devront mettre de côté. Cette somme pourrait se montrer importante en cas de retournement de la conjoncture financière.